Les équipes de pédopsychiatrie répondent aujourd’hui à un nombre impressionnant de sollicitations, dont l’accumulation interroge sur la capacité de les hiérarchiser : troubles du comportement, phénomènes groupaux dans les institutions (scolaires, éducatives, médico-sociales…), trauma collectif… en plus de la clinique du sujet, de l’enfant, de l’adolescent et de sa famille. Nous nous devons d’aménager, de préserver, parfois de défendre, un espace d’écoute, sans contrainte de temporalité, préservant la disponibilité psychique du soignant, sa capacité à penser, et donc à « contenir la contenance » du sujet et/ou de son institution (familiale, scolaire…).

L’urgence en pédopsychiatrie s’impose (nos secrétaires le savent) : urgence au sens médical, face à un processus aigu nécessitant une réponse immédiate ; crise, en amont ou en aval d’un épisode aigu ; urgence ressentie, qui sans intervention rapide, peut conduire inéluctablement dans un Service d’Accueil et d’Urgence.

Quels sont aujourd’hui les dispositifs existants et innovants pour accueillir l’urgence ?

Quels traitements de l’urgence en CMP ?

Quels sont les dispositifs, hors CMP, aptes à traiter l’urgence ?

Qu’est-ce qu’une urgence en pédopsychiatrie de liaison ?

Quels retours d’expérience des équipes de pédopsychiatrie intervenant aux urgences en hôpital général ?

L’urgence, en pédopsychiatrie, vient bousculer les pratiques quotidiennes : nos dispositifs sont saturés alors même que les soins en psychiatrie infanto-juvénile nécessitent présence, continuité et rythmicité.

C’est sur ces différentes questions autour de « l’urgence ?!... » que nous travaillerons et échangerons au cours des CARREFOURS 2018, qui auront lieu cette année le DEUXIEME VENDREDI DE FEVRIER, le 9, à la FIAP – Jean Monnet, 30 rue Cabanis, 75014 PARIS.

carrefoursdelapedopsy2018@gmail.com